Mon avis personnel sur l'histoire.

Dès le départ, l’auteur nous plonge dans une histoire dont on ignore tous les détails. C’est un peu déroutant comme écriture, mais c’est en tournant les pages que l’on découvre que nous nous trouvons au milieu d’une guerre en Yougoslavie, aux côtés d’une jeune femme qui se nomme Anna et qui se trouve institutrice.

On découvre toute l’horreur de la guerre, mais aussi le courage d’une jeune Française qui traverse le pays en bus avec des enfants réfugiés pour échapper à la guerre. Malheureusement, sa route s’arrête avant un pont puisque celui-ci se trouve miné.

Anna s’inquiète pour ces enfants qui ont dû quitter leurs parents dans la douleur. Elle devient à la fois leur boussole, leur point de repère, mais aussi leur bouclier. Et sur sa route, elle va croiser le lieutenant Damrémont. Entre eux, un coup de foudre surgit au beau milieu de la violence, de l’enfer. L’un et l’autre font preuve de courage et d’audace.

Dans la deuxième partie du livre, nous revenons en France, en région Parisienne, et l’on peut percevoir qu’ils n’ont plus peur de mourir à cause de la guerre. Cela dit, par l’égoïsme d’une démocratie, le règne du chacun pour soi, on voit deux personnages qui s’empêchent de s’aimer au grand jour.

Dans ce livre, il y a à la fois de la romance, de l’aventure, de la violence, du suspens, des interrogations et jusqu’à la fin, on se pose la question : « Arriveront-ils enfin à s’aimer l’un et l’autre ? »

Bien sûr, je ne vais pas vous donner la réponse à cette question. La seule chose que je peux vous révéler, c’est que je m’attendais à mieux comme épilogue.

Le début et la fin de l’histoire auraient pu être mieux rédigés et développés pour mieux s’intégrer dans cette romance, au centre d’une guerre et se sentir conquis par le dénouement.

Cela n’empêche pas que l’histoire en elle-même reste belle à parcourir.